BIO TEXT, Parcours

Je suis née en Suisse d'une mère suisse et d'un père soudanais. A l'âge de 17 ans, afin de payer mes études en danse (jazz, danse contemporaine, danse Classique Indienne), j'ai commencé à travailler comme photomodèle dans le domaine de la mode et de l'illustration. Ainsi toute jeune, j’ai pu être en contact avec le monde de la photographie. En fait, durant mon adolescence, je voulais faire qu’une chose, la photographie... Les circonstances de la vie m'ont d'abord placée de l'autre côté de l'objectif. Durant 30 ans, j'ai poursuivi ponctuellement cette activité de photomodèle jusqu'à la parution en 2005, de mon livre sur la danse : «l’Etre en corps, trace d’un corps dansant» paru aux Editions Hurter, à Genève. Cet ouvrage en collaboration avec le photographe Roger Plaschy a été l’aboutissement de ma carrière de photo-modèle.

D’un certain point de vue, la passion de l’image, le graphisme et la photographie s’est éveillée durant mon enfance. J'ai eu accès à de nombreux livres de photographies de voyage. Pendant des années, j’ai vu ma mère peindre des dessins délicats sur de la porcelaine et mon grand père maternel était peintre d’affiche - actuellement, on appelle ce métier graphiste et aussi peintre. A A l’Ems, à 90 ans, il a encore fait des fresques sur les murs de sa chambre.

A l'âge de 21 ans, j'ai eu la chance de recevoir un vieil appareil argentique et 2 objectifs par Monsieur Paul Cornaz, un photographe suisse avec lequel je travaillais pour une série de portraits noir-blanc. Dans une attitude toute paternelle, Monsieur Cornaz a soutenu et encouragé ma passion. Il m'a également appris les bases techniques de la photographie.

Paul Cornaz : http://www.hommages.ch/Defunt/52107/Paul_Cornaz

Dans ma recherche photographique, j’aime particulièrement la photo de voyage, elle me permet de vivre mes gènes nomades reçues de mon père. La photographie de voyage est très ouverte sur les types de photos. Il faut savoir tout photographier et dans toutes situations: les gens, les paysages, les activités quotidiennes, les objets, etc. Elle met en avant ses capacités relationnelles. Ouvre son esprit et sa capacité de s’adapter à toutes sortes de situations. Il s’agit donc d’être très flexible afin de réagir rapidement aux événements. Une photo de voyage ne peut être prise qu’une seule fois dans sa vie. il s’agit donc d’être au bon moment, au bon endroit. Cette expérience de l’instant présent et du non-contrôle stimule ses intuitions.

Dés 1988, pour parfaire ma formation en danse et ma pratique de la photographie, j'ai voyagé le plus possible en dehors des circuits touristiques et avec peu de moyens financiers. Je saisis aussi toutes les opportunité de travailler dans les différents domaines qui m’occupent (danse, shiatsu, photgraphie).

Le "carnet de voyage" de ma vie m'a amené plusieurs semaines à Haïti. De nombreuses fois en Inde pour pratiquer la danse et le yoga. J’ai aussi retrouvé à Mumbai une partie de ma famille soudanaise-indienne. Je suis allée en Arabie Saoudite pour des retrouvailles avec mon père. Deux séjours de trois mois en Australie m'ont fait traverser en solitaire cet immense continent. Puis à deux reprises, le Japon ce pays que j’adore, dont 3 mois à Kyoto l’année dernière.

Je suis allée au Sénégal pour pratiquer les percussions. Aux Usa, l’an dernier pour un Workshop de photographie contemplative et un séjour dans différentes villes grâce aux amis de ma fille. Dans la même démarche bouddhiste, j’ai aussi séjourné au Népal. Au Maroc pour un documentaire sur le nettoyage du plastique dans le désert avec mon ami Michel Etter. Et puis je suis aussi restée durant 4 ans à vivre, souffrir et photographier le chantier du M2.

Ces rencontres passionnantes et surprenantes avec d'autres gens, d'autres cultures m'ont appris comprendre, aimer, respecter et photographier avec sensibilité et tendresse la diversité du monde. Lorsque je voyage, je m’immerge complètement dans l’environnement, je me fais discrète, invisible et surtout le plus important, je vis dans l’instant Présent. Je m’exerce constamment, à laisser mon esprit attentif et ouvert à tout ce qui se présente.

En 2008, grâce à internet et aussi, en raison d’une certaine confiance développée, j'ai commencé à montrer au niveau international mon travail de photographe. Le style humaniste artistique mais aussi parfois graphique et conceptuel de ma recherche commence à être reconnu à travers différents concours «Worldwide» Il a déjà été exposé à Nancy, Paris, Madrid, Londres, New York et publié des publications internationales.

Contact:

Malaïka Weber

tél. 021 311 15 40

078 858 47 98